Après 9 générations et près de 31 millions d’exemplaires vendus à travers le monde, Toyota change l’état civil de son best seller et fait véritablement table rase du passé. L’Auris c’est son nom affiche un confort et un plaisir de conduite digne d’une excellente européenne. 307, C4 et Mégane n’ont qu’à bien se tenir…
La Yaris avait initié le pas par le remplacement de la Starlet. En changeant notamment de nom, Toyota a su rajeunir sa petite citadine et certainement conquis des nouveaux clients. Avec l’Auris, le constructeur nippon souhaite opérer de la même manière. Esthétiquement cela se traduit par une face avant assez proche de la Yaris, des portes à faux court, un habitacle très avancé, un montant de custode à l’arrière épais comme pour une Golf et une silhouette mi-berline, mi monospace. La partie arrière nous a moins séduit par son style très (trop) proche de la Corolla. Ce nouveau dessin réalisé par le centre de design Sophia Antipolis, donne à l’Auris une certaine élégance et une qualité perçue plus valorisante.
Compteurs Optitron
A l’intérieur, la présentation de l’Auris n’a plus rien à voir avec l’austérité de la Corolla. Ici, le style intérieur est original. Les cadrans avec leur nouvel éclairage Optitron sont bien intégrés dans la casquette des instruments de bord tandis que la console centrale semble fuir vers l’arrière du véhicule avec son arche sur lequel repose le levier de vitesses. Idéalement situé il offre une bonne prise en main et une économie de geste un peu comme dans un monospace. Le frein à main vertical est dans une position inhabituelle. Cet architecture inhabituelle condamne également quelques rangements bien pratique. Il reste donc les bacs de portières au volume intéressant et deux demi boite à gants. La manipulation de ces dernières nous amène directement à la qualité des matériaux. Ici les efforts n’ont pas porté sur des matériaux souples. Tout est uniformément dur, et l’assemblage n’est pas tout à fait à la hauteur de ce que l’on attend du premier constructeur mondial. Quoiqu’il en soit connaissant la réputation de fiabilité de la marque nippone, tout devrait résister aux affres du temps.
Bien assis le conducteur jouit d’une position de conduite idéale agrémentée par de multiples réglages du volant et de l’assise. Suffisamment longue cette dernière permet une moindre fatigue sur longs trajets et le maintien du dos est assuré par des contours bien marqués. L’habitabilité est parmi la meilleure de la catégorie grâce à une excellente largeur aux coudes (même à 3 assis à l’arrière) et un bon espace aux jambes. Le confort est assuré par des suspensions bien calibrées sachant jouer le rôle d’amortisseur et de tenue de route. Les inégalités sont bien filtrées, les petits graviers parfois soulevés dans les chemins abîmés ne sonnent plus dans les passages de roues. Le moteur s’avère discret au ralenti et à régime stabilisé, mais donne clairement plus de voix en charge. Dommage, le bilan aurait pu être parfait !
Bien assis le conducteur jouit d’une position de conduite idéale agrémentée par de multiples réglages du volant et de l’assise. Suffisamment longue cette dernière permet une moindre fatigue sur longs trajets et le maintien du dos est assuré par des contours bien marqués. L’habitabilité est parmi la meilleure de la catégorie grâce à une excellente largeur aux coudes (même à 3 assis à l’arrière) et un bon espace aux jambes. Le confort est assuré par des suspensions bien calibrées sachant jouer le rôle d’amortisseur et de tenue de route. Les inégalités sont bien filtrées, les petits graviers parfois soulevés dans les chemins abîmés ne sonnent plus dans les passages de roues. Le moteur s’avère discret au ralenti et à régime stabilisé, mais donne clairement plus de voix en charge. Dommage, le bilan aurait pu être parfait !
Un plaisir de conduite inconnu
En haussant un peu le rythme on se rend bien compte que cette voiture a été développée sur les routes européennes. Les réglages qui en découlent sont typiquement latins. Si la Corolla tenait correctement la route, elle n’offrait pour autant pas de plaisir de conduite. Ici, la voiture se comporte un peu comme une française avec un train avant accrocheur, directeur et un arrière qui ne se contente pas de suivre mais d’y apporter de la vivacité. En conduite dynamique, la voiture offre un bel équilibre, le roulis reste maîtrisé et un léger sous-virage apparaît à la limite. Cette limite difficilement accessible sur route sèche est encadrée par un ESP virulent pour remettre la voiture en ligne.
6 vitesses
Le moteur que nous avons choisi d’essayer est un nouveau moteur. Ce 2 litres développant 126 ch à 3 600 tr/mn et un couple de 300 Nm à 2 000 tr/mn, s’intercale entre le 2.0 D4-D de 90 ch et le tout puissant 2.2 D4-D 177 ch. A l’usage ce bloc s’avère probablement être le meilleur compromis à bord de l’Auris. Les accélérations sont plaisantes, les reprises vigoureuses à partir de 2 000 tr/mn. Mais en deça de 1500 tr/mn c’est le rapport inférieur qu’il vaudra mieux descendre pour relancer efficacement la machine. Bien étagée cette nouvelle boite 6 reçoit au tableau de bord un indicateur de changement de rapport jouant plus le rôle du gadget que de l’accessoire utile. Sensible au rythme de conduite, la consommation reste relativement contenue et tourne aux alentours des 7,5 l/100 km.
Commercialisée dans cette version 126 ch à partir de 28 240 €, l’Auris est affichée au même prix qu’une C4 HDI 110 et moins chère qu’une Mégane dCi 130. l’équipement de série est complet, il comprend entre autres, le capteur de pluie, le rétroviseur jour/nuit ou encore la climatisation automatique.
Essayée dans cette version D4-D 126 ch, l’Auris affiche une belle homogénéité. Confortable, plaisante à conduire, bien équipée elle a toutes les armes pour séduire et ne craint pas la concurrence européenne sur la route. Une réussite qui mériterait un style encore un peu plus dynamique…
Commercialisée dans cette version 126 ch à partir de 28 240 €, l’Auris est affichée au même prix qu’une C4 HDI 110 et moins chère qu’une Mégane dCi 130. l’équipement de série est complet, il comprend entre autres, le capteur de pluie, le rétroviseur jour/nuit ou encore la climatisation automatique.
Essayée dans cette version D4-D 126 ch, l’Auris affiche une belle homogénéité. Confortable, plaisante à conduire, bien équipée elle a toutes les armes pour séduire et ne craint pas la concurrence européenne sur la route. Une réussite qui mériterait un style encore un peu plus dynamique…
{mospagebreak title=Caractéristiques Techniques}
Caractéristiques Techniques | |
Nombre de cylindres | 4 |
Soupapes/cylindre | 4 |
Alimentation | Directe par rampe commun, turbo |
Cylindrée | 1 998 cm3 |
Alésage x course | 86 mm x 86 mm |
Puissance Maxi | 126 ch à 3 600 tr/mn |
Couple Maxi | 300 Nm de 2 000 à 2 800 tr/mn |
Boite de vitesses | manuelle 6 vitesses |
Direction | Assistée hydraulique |
Suspensions avant | Jambes de force Mac Pherson |
Suspensions arrière | roues indépendante, barre de torsion |
Freins avant | Disques ventilés 295 mm |
Freins arrière | Disques pleins 270 mm |
Pneus | 205 / 55 / 16 |
Poids | 1 385 kg |
Longueur/largeur/hauteur | 4 220/1 760/1 515 mm |
Empattement | 2 600 mm |
Vitesse Maxi | 195 km/h |
0 à 100 km/h | 10.3 sec |
1 000 m DA | NC |
Consommation moyenne | 7,5 l / 100 km |
Emission de C02 | 144 |
{mospagebreak title=Tarifs}
Modèle | Tarifs | Puissance Fiscale | Prix de la Carte Grise |
1.4 VVTI Luna 3p/5p | 19 840 €/20 440 € | 6 | 234 € |
1.4 D4-D 90 3p/5p/5pBA | 22 440 €/23 040 €/26 240 € | 5 | 195 € |
2.0 D4-D 126 5p | 28 240 € | 7 | 273 € |
2.2 D-CAT 177 3p | 34 940 € | 10 | 390 € |