Plus habituée à fouler les grandes avenues et les longues Highway américaines, voici que la Chrysler 300 C fait ses premiers tours de roues sur l’île pour se faire une place au soleil.
 
  Généralement les voitures américaines ne séduisent que… les américains. Elles n’ont qu’un succès relatif en Europe. Leurs qualités sont trop éloignées des exigences des clients européens et l’absence de moteur diesel handicape grandement leurs carrières commerciales dans un marché dicté par les spécialistes allemands. Grâce au concours de Mercedes-Benz la donne pourrait changer, notamment grâce au moteur diesel disponible dès son lancement sur l’île.
Généralement les voitures américaines ne séduisent que… les américains. Elles n’ont qu’un succès relatif en Europe. Leurs qualités sont trop éloignées des exigences des clients européens et l’absence de moteur diesel handicape grandement leurs carrières commerciales dans un marché dicté par les spécialistes allemands. Grâce au concours de Mercedes-Benz la donne pourrait changer, notamment grâce au moteur diesel disponible dès son lancement sur l’île. Rouler en Chrysler 300 C est une expérience unique. En plus de ne pas passer inaperçu en ville, il ne faudra pas faire grand chose sur 4 voies pour libérer la route devant soi. Sur la file de gauche nul besoin de faire des appels de phares, les autres conducteurs se rangent sagement tant la Chrysler 300 C impose. Sa calandre béante, sa ligne de caisse haute, son pavillon bas et ses jantes énormes de 18 pouces lui donnent un aspect mêlé de robustesse, de puissance et un côté mafieux grâce à ses vitres arrière sur teintées (en option). Elle a de l’allure, fait retourner tous les gens qui croisent son chemin. Vraiment, on n’aime ou on n’aime pas, mais il faut avouer qu’elle est originale et avec ses 5 m de long ne ressemble à aucune autre voiture commercialisée sur l’île.
Un habitacle traité à l’allemande
A l’intérieur, le dépaysement est moindre. L’habitacle aux lignes tendues respire le conformisme et ne dépaysera pas le client Mercedes. L’ergonomie des commandes y est très proche. Le régulateur de vitesse, les commandes d’essuie glace ou encore le frein à main à gauche ne trompent pas. L’américaine fait bien partie du groupe Daimler-Chrysler mais n’a, hélas, pas puisé tout le meilleur dans le groupe. Ainsi la finition est quelque peu gâchée par le choix de certains plastiques incompatibles avec son rang notamment au niveau de la console centrale, alors que les rangements sont très limités. Boite à gants à la contenance ridicule, aumônière au dos du seul siège conducteur. Mais pour ce qui concerne les boissons pas de soucis tout est prévu pour accueillir les gobelets de soda. Pour le reste c’est du sérieux, les plastiques moussés de la planche de bord, le mélange bois-cuir du volant ajustable électriquement en hauteur et en profondeur et le cuir de belle facture donne bien à la 300 C son statut de berline de luxe..

Habitabilité et coffre hors pair
Compte tenu de la taille impressionnante de l’engin, l’habitabilité est évidemment excellente pour 4 personnes à cause d’un tunnel de transmission trop imposant pour accueillir confortablement une 5ème personne. L’espace aux jambes et aux coudes est alors princier. Cette belle habitabilité ne se fait pas au détriment du coffre modulable grâce aux dossiers de banquette arrière rabattable. Originalité ou paranoïa américaine oblige le coffre dispose d’une languette intérieure pour pouvoir ouvrir le coffre et s’échapper si l’on a été enlevé.
L’équipement de l’auto est conforme à l’esprit d’une américaine c’est à dire « full option ». Tout y est et la liste des options ne se limite qu’au toit ouvrant, la peinture métallisée, le Pack Technologique comprenant une ensemble acoustique de 368 Watts et autoradio 6 CD MP3 avec écran couleur de 14,7 cm. Le niveau sonore est excellent et la sonorité du moteur diesel rappelle les gros V8 américains par son glougloutement au ralenti et en charge.

Moteur et soubassement Mercedes
Nous vous le disions plus haut, Chrysler faisant partie du groupe Mercedes, la limousine américaine reprend les soubassements de la Mercedes Classe E. Ainsi les trains roulants, la transmission, la direction et les aides électroniques proviennent du constructeur allemand à quelques détails près. Il en résulte un comportement et un confort sain et sans surprise. Nous avons malgré tout été déçu par un confort de suspension un peu trop souple en détente, la voiture pompant sur ses suspensions sur les ondulations de 4 voies et trépidant légèrement sur mauvais revêtement. Cela reste honorable, mais reste néanmoins un cran en dessous de ce que sait faire Mercedes. La tenue de route est bonne et jamais piégeuse, disons juste qu’elle est caractérisée par une certaine inertie due à son poids conséquent (1 900 kg) et à ses pneus à flancs hauts. De toute façon une voiture de ce prestige n’aime pas et n’a pas à être malmené mais être apprécié par son confort.
Le moteur 3,0 CRD n’est autre que l’excellent V6 320 Cdi de la marque à l’étoile, dégonflé à 218 Ch. Avec son couple de 510 Nm dès 1 600 tr.mn, il offre des reprises canons et un bel agrément quel que soit le profil de la route. Les performances sont au diapason avec un excellent 8,6 s relevé sur l’exercice du 0 à 100 km/h et un peu moins de 29 sec pour abattre le 1 000 m départ arrêté. La boîte de vitesses se révèle douce et suffisamment rapide dans les changements de rapport mais manque parfois de réactivité. La consommation moyenne s’établit autour des 10 litres au 100 km ce qui représente en soi une belle valeur vu le poids de l’auto.
A 50 500 €, si l’on considère sa prestance, sa ligne ébouriffante, sa taille proche d’une Mercedes Classe S ou d’une BMW Série 7 la 300 C est une affaire puisqu’elle s’affiche au prix d’une 607. Son habitacle accueillant et sa plate forme éprouvée devraient permettre à la 300 C de se faire une place dans un segment réputé traditionnel. Reste plus qu’à faire le pas.
Nous vous le disions plus haut, Chrysler faisant partie du groupe Mercedes, la limousine américaine reprend les soubassements de la Mercedes Classe E. Ainsi les trains roulants, la transmission, la direction et les aides électroniques proviennent du constructeur allemand à quelques détails près. Il en résulte un comportement et un confort sain et sans surprise. Nous avons malgré tout été déçu par un confort de suspension un peu trop souple en détente, la voiture pompant sur ses suspensions sur les ondulations de 4 voies et trépidant légèrement sur mauvais revêtement. Cela reste honorable, mais reste néanmoins un cran en dessous de ce que sait faire Mercedes. La tenue de route est bonne et jamais piégeuse, disons juste qu’elle est caractérisée par une certaine inertie due à son poids conséquent (1 900 kg) et à ses pneus à flancs hauts. De toute façon une voiture de ce prestige n’aime pas et n’a pas à être malmené mais être apprécié par son confort.
Le moteur 3,0 CRD n’est autre que l’excellent V6 320 Cdi de la marque à l’étoile, dégonflé à 218 Ch. Avec son couple de 510 Nm dès 1 600 tr.mn, il offre des reprises canons et un bel agrément quel que soit le profil de la route. Les performances sont au diapason avec un excellent 8,6 s relevé sur l’exercice du 0 à 100 km/h et un peu moins de 29 sec pour abattre le 1 000 m départ arrêté. La boîte de vitesses se révèle douce et suffisamment rapide dans les changements de rapport mais manque parfois de réactivité. La consommation moyenne s’établit autour des 10 litres au 100 km ce qui représente en soi une belle valeur vu le poids de l’auto.
A 50 500 €, si l’on considère sa prestance, sa ligne ébouriffante, sa taille proche d’une Mercedes Classe S ou d’une BMW Série 7 la 300 C est une affaire puisqu’elle s’affiche au prix d’une 607. Son habitacle accueillant et sa plate forme éprouvée devraient permettre à la 300 C de se faire une place dans un segment réputé traditionnel. Reste plus qu’à faire le pas.
