Mitsubishi Pajero : l'irresistible ascension

Soumis par Anonyme le Apr 16
Profondément remanié en ce début d’année, le nouveau Pajero revoit ses principaux défauts et affiche des prétentions à la hausse. Une calandre au style britannique, un confort amélioré ainsi qu’un comportement routier plus efficace voilà les grands changements du 4x4 japonais qui, dans cette mode du SUV, n’a pas oublié d’être un vrai franchisseur.
 
C’est flagrant et les avis sont presque tous unanimes, le nouveau Pajero se veut plus statutaire. Cela se voit au niveau de la calandre plus droite et plus chromée encadrant fièrement les 3 diamants de la marque nippone, mais aussi au niveau des optiques. Dessinés à la manière d’un Range Rover, ils peuvent être au Xénon sur la version Haut de gamme. Le reste de la carrosserie évolue peu. Les lignes restent tendues, dynamiques et possèdent toujours leur décroché au pied milieu, tandis que l’arrière du véhicule est plus moderne qu’auparavant. La roue de secours dorénavant centrale est encapsulée dans un coffre plus sympa et plus bas alors que les feux reçoivent un traitement de type cristal. En revanche toujours pas de hayon, il s’agit toujours d’une lourde porte qui n’est pas facile à manipuler lorsque le véhicule n’est pas sur terrain plat ou lorsqu’une voiture vous colle de trop près en ville.

Bien équipé

L’intérieur est traité lui aussi avec soin. Les matériaux choisis sont de bonne facture, l’assemblage ne mérite pas la critique et l’ordinateur de bord intègre dorénavant la boussole, l’altimètre, le baromètre ou encore le thermomètre extérieur. Le tout est enregistré pendant quelques heures vous permettant de voir un graphique sur l’évolution de votre parcours. Intéressant lorsque que vous passez de Saint-denis à Cilaos. Ergonomique, le tableau de bord reçoit en fonction de la finition un insert façon alu ou bois. L’équipement du deuxième niveau de finition Intense de notre véhicule d’essai comprend pèle mêle la climatisation automatique, le chargeur 6 cd, le radar de recul , le rétroviseur intérieur automatique ou encore le régulateur de vitesses. Plus rigide, le nouveau Pajero permet aux passagers un confort supérieur. Les suspensions affermies permettent un roulis moins important d’où un meilleur confort sur routes sinueuses. C’est surtout vrai à l’avant, où les sièges offrent un bon maintien et une bonne longueur d’assise. À l’arrière, indépendamment de la banquette c’est son positionnement sur le train arrière qui la pénalise laissant des secousses plus perceptibles. A vitesse stabilisée comme en charge notons un niveau sonore excellent. Le moteur est quasi inaudible et les bruits aérodynamiques plutôt discrets malgré les énormes rétroviseurs.

Le plus gros 4 cylindres commercialisé

Fort de 160 ch en boite manuelle ou 170 ch en boite automatique, il se caractérise surtout par le nombre de ses cylindres. Malgré une cylindrée de 3,2 l, ils n’affichent que 4 cylindres quand ses concurrents en affichent 6. Il s’agit là du plus gros 4 cylindres commercialisé en Europe. Coupleux, il démontre son savoir faire plutôt à bas et moyens régimes. Elastique, il reprend dès les plus bas régimes sans à coups et avec une belle vigueur. Plus haut dans le compte-tour, il s’essouffle trop rapidement pour être agréable. Autre qualité, ce moteur récemment passé à la rampe commune d’injection, affiche une consommation moyenne des plus basses vu la taille et le poids de l’engin. Notre moyenne s’est établie à 10,5/100 km, il est vrai avec assez peu de circulation urbaine et en transmission 2 roues motrices.

Super-Select 4 II

Parce que le Pajero est un vrai 4x4, un de ceux capable d’embrayer ses 4 roues pour du routier ou du franchissement. La boîte de transfert équipée de la transmission Super-select 4 II, permet au conducteur de choisir le meilleur mode en fonction de l’état de la route ou du terrain. Via un levier complémentaire à la boite de vitesses, le conducteur sélectionne un mode prédéfini qui distribue automatiquement le couple plus ou moins devant, derrière ou 50/50. il est par ailleurs possible sur la gamme de vitesses longues de verrouiller le différentiel central. Pour le franchissement, le dernier mode réduit les rapports, bloque tous les différentiels et permet au Pajero de passer partout malgré ses pneus routes.
Sur route, le 4x4 japonais est très sain et particulièrement rassurant grâce à des liaisons au sol bien étudiés. La fermeté des suspensions et la rigidité structurelle supérieure ne sont sans doute pas étranger à ce progrès. Neutre et parfaitement efficace, il manque néanmoins de piment pour apprécier une conduite dynamique. Il lui manque un caractère attachant.



Disponible aussi en version longue moyennant 3 000 €, le Pajero est un vrai 4x4 qui ne fait pas de compromis entre efficacité sur route et franchissement. Il a progressé également en confort et s’avère tout à fait agréable à vivre au quotidien. Une belle réalisation très rigoureuse laissant une impression de déjà vu et à ne pas négliger au moment du choix.

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