Skoda Octavia II 2.0 TDI

Soumis par Anonyme le Nov 30
Skoda est devenue maintenant et en très peu de temps une marque non négligeable au moment du choix d’une familiale. Les progrès réalisés par la marque tchèque sont remarquables. En l’espace de 10 ans, ses voitures ont à ce point évolué qu’elles n’ont pas, aujourd’hui, à rougir face à une concurrence de tout horizon et en propose parfois même plus. Depuis que Skoda fait partie intégrante du groupe allemand Volkswagen, un vent nouveau semble souffler pour la marque.
 
 
A l’époque, les Favorit et les Félicia n’avaient pas grand chose pour elles. Esthétiquement fade, voir dépassée, elles n’avaient pas non plus séduits par leurs qualités, leurs fiabilités ou par leurs technologies. L’arrivée de Volkswagen a permis de sortir la marque d’un marasme certain et laissait entrevoir un avenir meilleur. L’octavia I, l’avait prouvé, la II le confirme.

Des dessous de Golf V
Esthétiquement, si le tout reste sobre et très dans l’esprit Skoda c’est-à-dire pratique, l’Octavia en affiche désormais un peu plus. Son capot généreusement nervuré se termine sur l’écusson de la marque entouré de chrome. La voiture profite de lignes tendues pour asseoir un certain dynamisme tandis que l’arrière plus rondouillard rassure. De profil, l’Octavia se distingue par un empattement relativement court au regard de ses généreuses dimensions (4,57m). En effet, il affiche exactement le même empattement que sa cousine la Golf V. Et pour cause, il s’agit de la même base, celle qui profite également à la Seat Léon ou encore l’Audi A3. Ainsi l’habitabilité est en tout point identique à la Golf de la largeur aux coudes à la hauteur sous pavillon. Bref à l’intérieur en terme d’habitabilité c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Le seul point où l’Octavia bat à plate couture sa cousine germanique c’est au niveau du coffre tout simplement immense avec ses 560 litres banquette en place. Evidemment, celle-ci est rabattable et possède même une trappe à ski (pas forcément nécessaire chez nous, mais diablement utile lorsque l’on doit transporter un objet long). Les espaces de rangements sont nombreux et pratiques à l’instar des bacs de portières avant pouvant accueillir une bouteille d’eau, du tiroir sous le siège passager ou encore du porte-lunettes sur le pavillon. En revanche, difficile de placer un GSM d’où l’on peut l’entendre sonner.
 


Une finition exemplaire
La qualité de fabrication ne souffre pas la critique bien au contraire. Très bien assis derrière un volant réglable en tout plan on appréciera se trouver dans une voiture à la qualité perçue excellente un peu comme dans une Golf ou encore une A3. La finition est, à peu de chose près, aussi flatteuse tant l’assemblage et les plastiques moussés de la planche de bord font bon effet. Dommage en revanche, que certains plastiques comme ceux du couvercle de boîte à gants ou du rangement en haut de la planche de bord n’aient pas bénéficié du même soin.

Les sièges offrent un excellent maintien et permettent une moindre fatigue sur les longs trajets. Le niveau sonore quant à lui nous a agréablement surpris sachant que notre modèle d’essai disposait du 2.0 TDI 140 Ch, réputé pour ses excès de voix à l’accélération. Le confort profite également des nombreux progrès de Volkswagen en terme de liaisons au sol. L’Octavia filtre bien les irrégularités sans se désunir au premier virage.

Un vrai régal à conduire
Equipée de toute la batterie de béquilles électroniques la sécurité est bien entendu au dessus de tout soupçon. On s’en doutait. La voiture tient très bien la route en toutes circonstances et n’abuse pas des aides à la conduite. Preuve si le besoin en était que la partie cycle est réussie. Le plaisir pris au volant est décuplé par la boîte de vitesses robotisée DSG à double embrayage (1 pour la 1ère/3ème et 5ème et 1 pour la 2nde, 4ème et sixième). Quelque soit le mode engagé, la boite réagit intelligemment, rapidement et dans une douceur déconcertante. Sachant presque déterminer votre humeur du jour. Ainsi, vous ne manquez jamais de puissance puisque vous êtes sans cesse sur le bon rapport. Une merveille à découvrir sans crainte ni a priori. En revanche, nous ferons deux critiques à ce tableau idyllique. Dans le mode manuel, les palettes derrière le volant manquent cruellement et en mode sport, la gestion électronique permet au moteur de prendre plus de tour qu’il n’en faut. Laissant la courbe de puissance redescendre avant de passer le rapport supérieur et donc de perdre en agrément et en efficacité pure. Le mode D semble mieux conçu.
Les freins nous ont semblé manquer de mordant et d’endurance. Le moteur 2.0 TDI, quant à lui,  s’est montré relativement sobre et se distingue toujours par son abondance de couple à tous les régimes.
 


Finalement c’est au niveau du budget que l’on attend le verdict. Les qualités de l’auto sont réelles à tout point de vue, il faut bien connaître son prix avant de signer le bon de commande. Premier bon point l’équipement de série de la finition Elegance est très complet. Tout y est. De l’allumage automatique des feux (avec fonction leaving/coming home), climatisation automatique, essuies glace automatique, la panoplie d’airbags, les jantes alus etc, etc…
Proposé à 32 300 €, toit ouvrant et peinture métallisée compris, les tarifs rentrent dans le rang, mais à y regarder de plus près la concurrence n’offre pas la fabuleuse boite de vitesses DSG et les modèles équipés de la boite automatique sont entre 2 500 et 3000 € plus cher. Pour les autres modèles la fourchette d’établit entre 20 400 € et 24 900 € pour les modèles d’appel essence et diesel.
C’est donc au niveau de l’image de marque que cela va se jouer et l’Octavia en manque un peu.

Ajouter un commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.

BBcode2

Filtered HTML

  • Les adresses de pages web et les adresses courriel se transforment en liens automatiquement.
  • Balises HTML autorisées : <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type='1 A I'> <li> <dl> <dt> <dd> <h2 id='jump-*'> <h3 id> <h4 id> <h5 id> <h6 id>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.