Même si elle reprend un nom délaissé, en Europe, depuis la Golf II, la nouvelle Jetta ne fait pour autant pas un retour en arrière. Au contraire, elle revendique sa place au sein de la gamme Volkswagen en s’éloignant de l’image de la Golf. Voulant être reconnue pour une familiale à part entière, elle s’habille d’une robe élégante inspirée de sa grande sœur. Une Passat en réduction en somme. 
Le choix du retour à ce nom peut paraître incohérent, il n’en est rien. Si la Jetta, en Europe, a toujours joué les seconds rôles, ça n’a jamais été le cas de l’autre côté de l’Atlantique où elle fait un véritable tabac et se targue d’être l’Européenne la plus vendue. La terminaison Jetta s’est donc imposée pour uniformiser les terminologies des voitures de Wolfsburg à travers le monde. D’autre part, le retour à ce nom coïncide avec une hausse des prétentions de cette compacte.
Un look de Passat
Stylistiquement cela se traduit par un look nettement plus avantageux et bourgeois. Elle a droit à la calandre en V de la Golf GTI, ici généreusement chromée, à l’instar de l’encadrement des vitres et des baguettes de pare-chocs avant. Par rapport à la Golf, la Jetta s’avère 35 cm plus longue. L’augmentation de ses proportions tient uniquement dans le coffre puisque les côtes d’empattement et de voies restent identiques à la Golf. Cet immense coffre est plutôt bien intégré à l’ensemble. Il reprend globalement les traits de la Passat tant dans sa présentation que dans le dessin de ses feux arrières. A diodes, comme sur la Golf Plus et la Passat, ils jouissent d’un éclairage plus vif et d’une durée de vie plus importante que les classiques ampoules. La découpe du coffre profite au chargement malgré un seuil assez haut pour ranger les bagages correctement.
A l’intérieur, à part un traitement de surface légèrement différent, il n’y aucun changement. Le millésime 2006 profite de boutons de volume de radio sertie de chrome. L’habitabilité est correcte dans cette compacte, les dimensions intérieures ne changent pas et restent parmi les meilleures de la catégorie. Même si son coffre est immense, la modularité reste toutefois limitée. Seuls les dossiers de banquette se rabattent et le transport d’objets volumineux sera plus aisé dans la Golf. La finition est au dessus de tout soupçon tant dans l’assemblage que dans les matériaux choisis. Certains plastiques nous ont tout de même paru un peu dur. Les rangements sont pratiques, l’accoudoir central profite d’un coffre assez profond, le toit gagne un porte-lunettes, tandis que le porte-gobelet est équipé d’un décapsuleur.
Un positionnement spécifique
A la Réunion, Cotrans Automobiles (le concessionnaire de la marque) a choisi d’importer un seul modèle avec une seule motorisation diesel et deux seules options. Ce positionnement particulier correspond, selon le concessionnaire, à la majorité des besoins de la clientèle. Cette finition Confort est bien équipée. 4 vitres électriques, climatisation automatique bi-zone, allumage automatique des feux, des essuie-glaces, rétroviseur intérieur jour/nuit automatique, régulateur de vitesses, radar de parking sans compter, bien entendu, avec les airbags à tous les niveaux, l’alarme antivol ou encore les jantes alus chaussées en 16 pouces. Les seules options se limitent à la peinture métallisée et au toit ouvrant. Exit donc le cuir autour du volant et du pommeau de vitesses mais c’est un détail.
Un bon compromis
Le moteur est celui de la Golf, il s’agit du 1,9 Tdi fort de 105 Ch et de 250 Nm de couple à 1 900 tr/mn. Il nous a ici surpris par ses performances en réalisant un peu plus de 9 sec au 0 à 100 km/h et par ses 10,5 sec pour l’exercice des reprises de 90 à 130 km/h. Le tout sans donner l’impression de forcer et en tentant de maîtriser son niveau sonore toujours un peu élevé en charge. A vitesse stabilisée c’est mieux, le niveau sonore est mieux maîtrisé et le confort de roulement excellent. Ferme en suspension, la Jetta filtre néanmoins très bien les irrégularités sans chahuter les passagers. Le filtrage des bruits de roulement est excellent. Volkswagen a fait de gros progrès en liaison au sol, la Jetta le confirme. Le comportement routier en profite directement, la voiture vire quasiment à plat, se montre assez incisive et agile quelque soit le revêtement. Facile à appréhender, la voiture n’est jamais piégeuse et il est tout à fait possible de se faire plaisir à son volant en toute sécurité.
La consommation aux allures légales s’établit autour des 6,5 l aux 100 km laissant entrevoir une autonomie de près de 850 km.
Sur la route, certaines personnes ont confondues la Jetta à la Passat s’est plutôt un compliment, on ne pouvait pas en dire autant des Vento et Bora. Comme la Passat est montée en gamme, il revient à la Jetta le rôle de familiale. Proposée à 27 900 € hors peinture métallisée, la Jetta fait une bonne synthèse de ce que l’on attend d’une familiale. Habitable,bien présentée sûre, bien équipée et correctement motorisée, elle fait ce qu’il faut pour séduire.
Un look de Passat
Stylistiquement cela se traduit par un look nettement plus avantageux et bourgeois. Elle a droit à la calandre en V de la Golf GTI, ici généreusement chromée, à l’instar de l’encadrement des vitres et des baguettes de pare-chocs avant. Par rapport à la Golf, la Jetta s’avère 35 cm plus longue. L’augmentation de ses proportions tient uniquement dans le coffre puisque les côtes d’empattement et de voies restent identiques à la Golf. Cet immense coffre est plutôt bien intégré à l’ensemble. Il reprend globalement les traits de la Passat tant dans sa présentation que dans le dessin de ses feux arrières. A diodes, comme sur la Golf Plus et la Passat, ils jouissent d’un éclairage plus vif et d’une durée de vie plus importante que les classiques ampoules. La découpe du coffre profite au chargement malgré un seuil assez haut pour ranger les bagages correctement.
A l’intérieur, à part un traitement de surface légèrement différent, il n’y aucun changement. Le millésime 2006 profite de boutons de volume de radio sertie de chrome. L’habitabilité est correcte dans cette compacte, les dimensions intérieures ne changent pas et restent parmi les meilleures de la catégorie. Même si son coffre est immense, la modularité reste toutefois limitée. Seuls les dossiers de banquette se rabattent et le transport d’objets volumineux sera plus aisé dans la Golf. La finition est au dessus de tout soupçon tant dans l’assemblage que dans les matériaux choisis. Certains plastiques nous ont tout de même paru un peu dur. Les rangements sont pratiques, l’accoudoir central profite d’un coffre assez profond, le toit gagne un porte-lunettes, tandis que le porte-gobelet est équipé d’un décapsuleur.
Un positionnement spécifique
A la Réunion, Cotrans Automobiles (le concessionnaire de la marque) a choisi d’importer un seul modèle avec une seule motorisation diesel et deux seules options. Ce positionnement particulier correspond, selon le concessionnaire, à la majorité des besoins de la clientèle. Cette finition Confort est bien équipée. 4 vitres électriques, climatisation automatique bi-zone, allumage automatique des feux, des essuie-glaces, rétroviseur intérieur jour/nuit automatique, régulateur de vitesses, radar de parking sans compter, bien entendu, avec les airbags à tous les niveaux, l’alarme antivol ou encore les jantes alus chaussées en 16 pouces. Les seules options se limitent à la peinture métallisée et au toit ouvrant. Exit donc le cuir autour du volant et du pommeau de vitesses mais c’est un détail.
Un bon compromis
Le moteur est celui de la Golf, il s’agit du 1,9 Tdi fort de 105 Ch et de 250 Nm de couple à 1 900 tr/mn. Il nous a ici surpris par ses performances en réalisant un peu plus de 9 sec au 0 à 100 km/h et par ses 10,5 sec pour l’exercice des reprises de 90 à 130 km/h. Le tout sans donner l’impression de forcer et en tentant de maîtriser son niveau sonore toujours un peu élevé en charge. A vitesse stabilisée c’est mieux, le niveau sonore est mieux maîtrisé et le confort de roulement excellent. Ferme en suspension, la Jetta filtre néanmoins très bien les irrégularités sans chahuter les passagers. Le filtrage des bruits de roulement est excellent. Volkswagen a fait de gros progrès en liaison au sol, la Jetta le confirme. Le comportement routier en profite directement, la voiture vire quasiment à plat, se montre assez incisive et agile quelque soit le revêtement. Facile à appréhender, la voiture n’est jamais piégeuse et il est tout à fait possible de se faire plaisir à son volant en toute sécurité.
La consommation aux allures légales s’établit autour des 6,5 l aux 100 km laissant entrevoir une autonomie de près de 850 km.
Sur la route, certaines personnes ont confondues la Jetta à la Passat s’est plutôt un compliment, on ne pouvait pas en dire autant des Vento et Bora. Comme la Passat est montée en gamme, il revient à la Jetta le rôle de familiale. Proposée à 27 900 € hors peinture métallisée, la Jetta fait une bonne synthèse de ce que l’on attend d’une familiale. Habitable,bien présentée sûre, bien équipée et correctement motorisée, elle fait ce qu’il faut pour séduire.
